D’immenses couloirs vous entraînent dans de longs dédales sombres...ou vers la sortie!
Le couloir est un lieu de circulation, de lien, de passage qui devrait idéalement être large, ample, souple et agréable. Circulez et faire circuler, aérer et marcher, sont les mots clefs de vos couloirs intérieurs. Il vous reste aussi à évaluer son état.
La couleur
Si vos couloirs intérieurs ont une jolie couleur brune, terreuse à souhait, d’une belle terre rousse et humide, s’ils sont faits de complexes circonvolutions, d’impasses, d’appendices, de passerelles, de passages pas très sages, de passoires, vous êtes dans un tout autre voyage .La présence d’un ou deux vers de terre peut vous guider, mais pas toujours. Vous voyagez, peut-être, une fois de plus, dans la beauté de vos villosités intestinales. Inutile donc, de vous affoler si une explosion menace. Vous n’allez pas disparaître corps et bien dans un cauchemar. Vous avez juste quelques gaz. (voir boyaux , tuyaux , tunnel)
Si vous couloirs ont de jolies teintes rosées, rougeâtres, violacées, c'est dans vos vaisseaux sanguins que votre esprit de rêve a peut-être décidé de faire un peu de ménage et d'exploration. Vous pouvez y croiser des petits globules rouges, mais si d'aventure de petites bulles ou des rétrécissements se manifestent, ce n'est pas judicieux. Observez bien ce que ce ralentissement vous raconte: encombrements avec divers objets, choses empilées au mauvais endroit, excès de bidules en tout genre. S'ils s'agit réellement de vos vaisseaux, un petit régime s'impose...s'il s'agit plutôt de votre maison intérieur, épurez un peu. Dans les deux cas cela vous fera faire de l'activité physique bonne pour tout.
Si vos couloirs sont tout brillants et bien éclairés, si ça crépite, ça pétille, c'est dans vos neurones que vous êtes peut-être entré en exploration. Un peu comme si derrière chacune des portes ou des bifurcations vous puissiez trouver, bien rangées, toute les idées, souvenirs, mots, disques durs de votre cerveau. Si les pièces sont vides, qu'il n'y a pas de portes, tirant en les conclusions les plus probables. Mais ne vous dévalorisez pas trop non plus, faire le vide peut-être parfois nécessaire.
De couleurs bleue, transparente, jaunâtre, verdâtre, un peu sales...Plein d'eau, de lymphe, de graisse...cherchez dans quels canaux vous naviguez lors de votre périple nocturne. Certes, un ou une étudiante en médecine vous sera probablement nécessaire pour enrichir vos connaissances en anatomie, mais vous pourrez y gagner en connaissance de vous-même. Être curieux et curieuse de ce qui se joue en vous-même peut passer par des recherches surprenantes.
Si les couleurs sont belles, arc-en-ciel, magnifiques, toutes neuves...si les décorations sont créatives, splendides...Si les indications sont claires, l'orientation facile...Appréciez, sans vous poser plus de questions!
Vous croisez qui? Les personnes que vous croisez dans vos couloirs intérieurs peuvent vous offrir des pistes de découvertes, car elles peuvent symboliser des énergies en vous-même, qui ne sont pas encore engrangées dans un lieu bien précis avec assignation à demeure. Elles sont donc encore mobilisables, souples. A vous de voir à quoi vous font penser ces personnes, quelles facettes de vous-mêmes elles vous dévoilent, quelles énergies elles peuvent déployer.
- Si vous croisez des déménageurs qui vident, remplissent, bougent des trucs, il est tout simplement possible que votre inconscient vous invite gentiment, le lendemain, à ranger un peu chez vous, voir à épurer.
- Si vous croisez des collègues, cessez de rêver du boulot la nuit, vous courrez au burn out. Cet envahissement nocturne peut vous glisser quelques indices sur ce qui se trame avec ces personnages, surtout si l'un ou l'une d'entre eux tente d'aller investir votre espace professionnel. Ce n'est jamais pour travailler pour vous...
- Si vous vous croisez vous-même, vous avez traversé le miroir, comme Alice, ou alors vous êtes vraiment très narcissique. La question du double circule dans vos couloirs psychiques. Une méditation se fait sur vous-même. Quelque chose change en vous, se met en circulation.
Errance, errance
Si vous errez dans des couloirs, perdu(ue), errant sans but, votre énergie n’a pas trouvé sa destination. Voici une voie pleine de sources d'inquiétudes potentielles, mais aussi de possibles découvertes agréables: - Si vous êtes perdu dans des dédales, voyez du côté du labyrinthe.
- Des couloirs scolaires vous renvoient clairement au moment où vous aviez encore l’illusion béate qu’un maître ou une maîtresse allait pouvoir vous indiquer la bonne route.
- Des couloirs souterrains vous proposent une exploration encore plus profonde en vous-même, dans des dimensions cachées, secrètes, inconnues.
Sortir ou pas?
Dans un couloir, vous allez enfin parvenir à une porte et à une ouverture possible, voir peut-être une porte de sortie. Reste à trouver la bonne et à pouvoir l'ouvrir. Bien souvent dans les rêves, les portes ouvrent sur des dimensions de vous-même que vous ne connaissiez pas, que vous n'imaginiez même pas...Notez bien tout ce que vous voyez pour, le lendemain, vous penchez sur ces nouvelles propositions.
Si vous débouchez à l'intérieur ou à l'extérieur de façon inattendue, penchez vous un peu sur ce qui serait à déboucher chez vous, en termes d'orifice (bouche, oreilles, yeux, anus, sexe) et cherchez le "bon" sens pour toute action éventuelle dans votre réalité si vous estimez que c'est nécessaire.
Le rêve classique du long couloir qui s'étire et dont on ne voit pas le bout, celui où vous vous retrouvez courant comme dans de la mélasse, n'est pas du tout un rêve de névrosé qui n'arrive à rien, ou de dépressif qui se sent nul incapable et englué, ou d'obsessionnel qui compte les portes comme ses TOC ou ses TICS. Vous êtes dans la conscience de l'un de vos muscles qui s'étire, s'étire, s'étire pour se détendre... ou vous réveiller...sinon vous allez être en retard et vous courrez dans de la mélasse, vous ne verrez pas le bout et vous serez dans une boucle temporelle répétitive...
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