Punchingball maternel, où comment lui expédier tout ce que vous n’osez pas dire à votre propre mère
Postulat numéro un
C'est la seule, la seule et unique figure intérieure qui ne soit pas une métaphore de vous-même. Il est, en effet, carrément impossible que ce personnage si particulier, soit une facette de vous. C'est IMPOSSIBLE, quoique puisse en dire Freud. C'est impossible et voilà tout. A la limite, elle peut représenter une facette de votre conjoint(e), de préférence la plus mauvaise. Mais sûrement rien à faire avec vous de près ou de loin...Honni soit qui mal y pense.
Postulat numéro deux
Votre belle-mère vu que vous lui ayez piqué son fils ou sa fille, vous hait...Qu'elles que soient les circonstances, vous avez tort. Vous auriez du être plus beau, plus belle, plus doux, plus tendre, plus grand(e) plus fort, plus femme, plus homme, plus un peu comme elle, quoi. Alors, comme à vous elle va pouvoir trouver tous les défauts (qu'elle ne verra jamais chez sa progéniture), elle va pouvoir donner libre court à tous ses instincts de destruction, via diverses méthodes aussi variées qu'inventives. (En effet, les mères et donc les belle-mères, refusent, généralement de prendre conscience de leurs instinct hautement agressifs envers leur propre enfants qui crient, sentent mauvais, empêchent de dormir et de s'éclater, cassent les pieds, etc...) - Version mécanique : Elle tient un revolver....Gare à vous! L'arme est tournée Dieu seul vers où ou vers qui. Mais de toute façon, un tel rêve doit vous mettre en garde, non pas envers cette haute figure archétypique, mais envers votre conjoint(e). En effet, il est possible que vous ayez perçu, tout simplement, une once d'agressivité, saupoudrée d'un zeste de tension dans le couple. Et, évidement, cela provient de la façon dont il ou elle a été élevé(e), et donc....de votre belle-mère.
- Version sauvage : Plus archaïque, plus sauvage, plus piquante à coups de sagaies, arc et flèches. Il existe aussi la version sarbacane avec curare. (Entendez qu'elle vous envoie des petits mots bien acérés et piquants). Il reste aussi, la version réductrice de tête (comprenez qu'elle vous prend la tête, le décodage demeure encore assez simple).
- Version conte de fées : Si d’aventure, en rêve ou en réalité, une belle-mère vous propose un traitement, une pilule à avaler, un vieux remède fut-il chinois ou de grand-mère, méfiance…Souvenez vous de Blanche Neige. Les contes sont loin d’être idiots. Les contes, ça peut toujours se ré-écrire, maintenant, c'est à vous de lui offrir une pomme.
- Version contrariante : Elle peut aussi vous empêcher d'aller où bon vous semble. Mais là, cette ennemie devient votre guide. Elle va vous obliger à vous positionner, à décider, à vous affirmer. (De là à la remercier, il a un gouffre à ne pas franchir). Et si elle vous empêche d'aller au bord de la mer(e), c'est juste un gag de votre inconscient pour voir si vous suivez encore avec vos neurones embrumés.
- Version poulailler : Si elle se met à caqueter comme une poule, à criailler dans tous les sens, à vous casser les oreilles, pas d'affolement, tout est strictement normal. Vous risquez, (et encore), une crise de nerf, une crise de tétanie, une crise de foie, une crise de rage de dents, une crise tout court, bref, rien que de plus normal. A moins que vous ne puissiez avoir la chance de transformer tout cela à votre avantage. Parfois, cette figure de votre auto flagellation et culpabilisation, de votre auto dérision et dévalorisation, peut être désamorcée par quelques respirations abdominales. (rare).
- Version ménagère : Elle vous fait des remarques sur la qualité de votre ménage....Ce type de rêve est à décrypter de toute urgence, sous peine de passer votre journée du lendemain à vous éclater en faisant le ménage.....et à voue mettre en colère à la moindre tache, tâche ou tAAAAAche, qui pourrait souiller votre (espace) intérieur. Évidemment, si vous êtes un homme, vous pourrez, vous, échapper plus facilement (peut-être) à la figure archétypique de bobonne balai à la main, en train d'astiquer avec une ferveur mystique. Il n'y a décidément pas de morale, même en rêve.
- Version déluge : Un envahissement aquatique peut venir en droite ligne de cette figure intérieure, métaphore de la mère sauvage, de la mer noire, de la Gorgone destructrice, de la vache préhistorique, de la, enfin bref....tout baigne. (Voir vague).
- Version rebelle : Elle vous vire! Elle refait vos valises, elle refuse de vous nourrir, elle vous trouve intrusif ou intrusive, elle vous dit vos 4 vérités, elle vous fiche à la porte de chez elle, bref, elle se rebelle, la bougresse...Non seulement elle est très très casse-pied mais en plus elle n'est pas contente que vous l'envahissiez, la critiquiez, bref, elle ne se laisse pas faire...
Postulat numéro trois Si vous rêvez que vous l’étripez, la tuez, vous battez avec, lui dites ses quatre vérités, lui tendez des pièges, la jetez dehors, l’empoisonnez, la réduisez en petits morceaux, tout va bien. Vous détestez votre belle-mère. C'est normal. Une autre méthode efficace consiste à dresser une liste des qualités et défauts de votre belle-mère actuelle et de votre ex-belle mère. Cela vous permettra de redoubler votre vision des choses!!! Efficacité garantie.
PS: le cumul est possible!! (vous pourrez toujours gémir sur l'ancienne, celle de votre ou de vos EX, c'est si facile).
Quelle que soit votre méthode personnelle, que vous vous soyez décidé à agir, souligne, qu'enfin vous osez mettre de la distance avec votre complexe maternel envahissant. (Inutile, donc de passer à l’acte en permanence sous le couvert de petits mots perfides ou de petits détails désagréables, anodins seulement en apparence. Tout le monde a bien compris de quoi il s’agissait en fait).
Une chose tout de même, si vous éprouvez le besoin de vivre ces situations en rêve, c'est sûrement un désir caché...Évidemment, Freud vous remettra en mémoire que le rêve condense les images, les inverse, les déplace tout au long des chaînes verbales associatives....En bref, il ne s'agit probablement pas de votre belle-mère. Ben zut, alors! Mais vous pouvez très bien aussi, oublier d'être Freudien(ne), juste le temps d'apprécier un peu.
Vous pouvez aussi tentez la méthode du psychodrame, une ultime méthode à ne pratiquer qu'en tout dernier ressort si vraiment vous n'en pouvez plus :
- Prenez une chaise et installez y des vêtements pour faire une marionnette symbolisant votre belle-maman (non, je n'ai pas dit faites un épouvantail)
- Laissez vous joyeusement aller à dire ce que vous avez à dire. Vous pouvez le crier, le peindre, le dire, l'écrire, le hurler ou toute autre pratique inventive de votre part
- Quand vous êtes bien épuisé(e) d'avoir ainsi décharger tout ce que vous aviez à décharger, lorsque toute cette énergie d'agacement, d'énervement, de colère ou carrément de haine est épuisée, vous changez de chaise
- Vous demandez à une aimable personne de bien vouloir jouer votre rôle et vous jouez, symboliquement, le rôle de votre belle-maman qui se prend tout dans la tête, figure et autre
- Vous éprouvez, ressentez, écoutez, méditez, réfléchissez et plus si affinité...De belles surprises vous attendent
Et si votre belle-mère réelle est décidément trop adorable, ce n’est pas ça qui va vous aider à résoudre votre rapport au Maternel tout-puissant, négatif et destructeur. Décidément, c’est bien une belle-mère.
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