État de détente avancé dont vous subissez déjà les premières atteintes du fait de votre position horizontale
Quid du lâcher prise dans votre dictionnaire personnel: est-ce un mot que vous connaissez? Le laisser aller est t'il positivement connoté par votre banque de données intérieure? Que vous évoque le mot détente, en dehors de l'expression "presser la détente"?
Qu'est-ce qui vous empêche, à l'intérieur de vous-même, de vous faire du bien, de prendre votre temps, de laisser aller un peu les choses, de rester tranquille, de vous poser? Une fausse loi? Une mission venue du fond des âges préhistoriques? Un ordre subliminal et post hypnotique venu d'un ou d'une professeur trop exigeant? Une obligation issue de votre surmoi vengeur? Un interdit parental? Un interdit social? Un interdit divin?
Et puis après tout, faire dormir telle ou telle partie de vous-même, est-ce bien judicieux??? Certes, quelques ardeurs déplacées gagnent à être apaisées, mais pas toutes. Parfois la résistance, l'opposition sont nécessaires aussi, au lieu de toujours lénifier d'un air de marmotte méditative venue du fond des âges tibétains ou d'une grotte Hindoue. Mais, parfois, se transformer en guerrier vengeur et vindicatif peut devenir très fatiguant.....Il est donc important de réfléchir à la question: laisser aller ou pas? se crisper sur telle ou telle situation en rongeant son os, son frein et ses ongles? flotter béatement sur le fleuve de la vie ou battre furieusement des pieds pour aller plus vite? laisser passer l'énergie négative à côté de soi ou se prendre pour une éponge?
Des personnes ,en vous même, nécessitent des séances de relaxation .....et vous ne pouvez pas leur transmettre, la vivre vous-même, entrer dans la salle, animer la séance, placer les tapis, trouver la bonne salle, faire taire les voisins, calmer une personne énervée, en colère, en rage, etc....Ce sentiment d'échec peut vous venir, au moins en partie, de vos muscles crispés qui refusent de se lâcher. Quelquefois qu'ils restent mous, cela ferait désordre dans nos sociétés musclées du ventre.....La détente, le lâcher prise, le laisser aller, vous connaissez??? Faites 100 lignes de "je me détends" et tout devrait s'arranger...
Observez donc qui vous voudriez bien détendre:
- S'il s'agit d'une personne malade, alors oui, il vaudrait mieux que cette partie là de vous-même se calme, s'endorme, voir disparaisse grâce à un voyage à l'intérieur de vous-même, une écoute de ce qui est malade en vous pour mieux laisser votre corps et votre esprit réparer les dégâts.
- S'il s'agit de quelqu'un qui a quelque chose à dire, alors, non, ce n'est guère judicieux de lui couper la parole pour l'hypnotiser et être tranquille (du moins pour un petit moment car ça reviendra, n'en doutez pas).
- S'il s'agit de quelqu'un qui est en colère, observez bien la personne à calmer, et souvenez vous de la capacité de votre inconscient à déguiser les choses.....D'une part il y a l'énergie de la colère qui est, indiscutablement en vous, d'autre part il y a la figure de l'autre à qui est liée cette colère. Alors, calmer la colère, oui, oublier d'où elle vient, non. Celui ou celle qui hurle le plus fort n'a pas toujours raison et nécessite, parfois, une mise à distance, un temps de pause et de réflexion. Vous devriez peut-être méditer sur un aspect de votre relation avec cette personne au lieu d'essayer de l'anesthésier....
- S'il s'agit de quelqu'un qui est excité sexuellement, votre inconscient essaie, tout simplement, de vous permettre de dormir encore un peu avant que le réveil ne sonne....alors il endort votre libido qui risquerait de vous réveiller, la bougresse.....Il suggère donc à vos muscles de se dénouer et, envoyant une musique des plus zen, invite votre esprit à flotter au lieu de se focaliser dans une zone particulière. Non,vous n'êtes pas un volcan en éruption, mais un petit nuage léger, léger, léger.....alors du calme!
Voir colère, libido, mission
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