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Psychanalyste


Qualités du psychanalyste

  • Négatif : Personnage thérapeutique voué à l’exploration méthodique de votre petite poubelle intérieure, si vous n’avez pas fait de psychanalyse ou personnage thérapeutique voué à l’exploration méthodique de votre dépotoir, si vous avez déjà fait une psychanalyse.
  • Neutre : C'est un ange, vous vous êtes trompé(e) de symbole.
  • Opposant : Refus d'obtempérer, déni, autruche, opposition Votre ancien(ne) psychanalyste refuse de s'occuper de vous et vous envoie à un(e) petit(e) jeune débutant(e). Vous êtes furieux (se) et cela se comprend! Mais, mais, mais....Serait ce une invitation à devenir vous-même psychanalyste? à rompre votre lien psychique de dépendance? à vous tourner vers des dimensions de vous-même antérieures à votre analyse? à aller voir ailleurs que dans vos zones les plus folles et censément dépassées? à observer ces zones psychiques délabrées d'un autre ½il?
  • Causant : Quel bol vous avez.....Il ou elle vous parle!!! Miracle tant attendu. Bien sûr, en rêve, vous pouvez toujours suspecter qu'il s'agit de votre désir à vous et non pas d'un message à valeur de révélation initiatique. Mais bon, on ne sait jamais, suivez le message. A défaut d'une vérité insondable, vous saurez un peu mieux ce que vous désirez.
  • Positif : Personnage thérapeutique voué à l’exploration méthodique de votre diamant brut intérieur, si vous n’avez pas fait de psychanalyse ou personnage thérapeutique voué à l’exploration méthodique de votre trésor intérieur, si vous avez déjà fait une psychanalyse.
  • Sourd : Évidemment, à force de vous écouter, ça finit par attaquer! Vous téléphonez à votre analyste favori(e), son ou sa conjointe vous répond qu'il ou elle ne peut vous entendre, ni d'une oreille, ni de l'autre. Ne tombez pas dans le panneau, c'est pour vous faire venir.....Et puis, c'est peut-être vous qui faites la sourde oreille.
  • Insistant : Il ou elle revient, vous persécuter dans vos rêves. Exigeant que vous réfléchissiez sur ce qui s’y passe au lieu d’en jouir béatement, vous posant des colles dignes de Sherlock Holmes, vous proposant des interprétations gratuites (ce qui est forcément très louche…), vous invitant même parfois, à vous convertir à la secte des transcripteurs de rêves...Décidément, la fin d’une psychanalyse n’est pas toujours ce que l’on croit. Même la nuit, il n’est plus possible d’être tranquille ! ! C'est comme le refoulé, ça revient sans arrêt.Votre refoulement ne marche plus, pire, votre psychanalyste vous l'a démonté avec toutes ses man½uvres  insidieuses.Gare aux vagues de fond.

  • Déguisé en chef cuisinier : Si vous vous décidez, enfin, à vous mettre à table, ne confondez pas ce sujet parlant (car même en silence, ça parle ces oiseaux là), avec un sujet cuisinant. Il ou elle ne vous cuisinera pas et ne vous cuisinera rien. Pour la tétée, vous repasserez. Inutile de rester planter là, avec votre fourchette en main. A moins que vous n'ayez d'autres idées en tête…(voir cannibalisme)
  • Nounou : Si vous amenez des jeux dans ce lieu sacro-saint de sérieux signifiant, vous feriez décidément mieux de retourner à la crèche. Votre moi enfant a pris le dessus, ce n'est pas comme cela que vous y parviendrez....A moins que votre analyste se réfère à Winnicott.
  • Pas accueillant : Votre psychanalyste semble plus préoccupé(e) du réglage de l'orientation de son divan et de son inclinaison, plutôt que de son confort. Si le divan prend des allures de fauteuil de dentiste, de siège éjectable, d'une navette spatiale (pour aller loin loin loin) ou d'une table de torture, votre psy ne semble guère être décidé à vous accueillir en son sein-divan confortable. Vous n'êtes peut-être pas encore vous-même tout a fait prêt(e) à vous laisser aller à des confidences post freudiennes. C'est probablement encore de vous que vient la résistance, bigre de bougre!
  • Publicitaire : S’il ou elle colle de la publicité partout et que vous n’ayez pas encore entamé la longue marche qui vous conduira vers vos profondeurs abyssales et inconscientes, méfiance. Ils ou elles ont des arguments de vente imparables et une image de marque difficile à déboulonner. Un transfert est si vite arrivé !
  • Gourou : Un psy qui se croit être un gourou (ou l'inverse mais c'est pire), c'est rare et surtout très, très, très cher(e). Donc si d'aventure vous croisez votre psychanalyste préféré(e), déguisé(e) en blanc (verte, violet, peu importe) gourou, vêtu(e) d'une robe de bure, de soie, de lin ou de toute autre matière dite brute ou noble, méfiance!! Déjà que cette catégorie de personnage aurait tendance à vous vider mémoire, fantasmes et autres poches.....Déjà que cette catégorie aurait tendance à vous faire douter de l'existence, de la véracité, de l'authenticité de votre pauvre ego (alias votre moi).....Déjà que cette catégorie semble lire dans vos pensées, savoir ce qui est juste et bon et risque de vous démonter quelques neurones...Alors s'il ou elle est passée dans la catégorie gourou, classe mystique, transmission de savoir et autres sagesses contagieuses, vous risquez, tout bonnement, de vous retrouver vous-même psychanalyste! Ou totalement plumé(e).
  • Alcoolique: Si d'aventure vous rencontrez dans votre rêve un tel personnage, vous êtes passé(e) dans la quatrième dimension. Çà n'existe pas, même dans vos rêves les plus fous. C'est une impossibilité Freudienne, Lacanienne, Jungienne, Adlerienne, Winnicotienne, etc…Toutefois, si vous persistez dans l'erreur, sachez que vous vous êtes sans doute égaré(e) dans vos zones cérébrales de dépendance. Votre esprit vous indique qu'il y a un bugg quelque part. Là où vous vous étiez cru libre, autonome, indépendant, libéré de tout cordon ombilical quel qu'il soit, là où vous vous étiez cru débarrassé de tous vos complexes les plus infantiles et les plus régressifs, là où vous vous étiez cru au-delà du réel, et bien là, y'a un os. Quelque part, en vous, une zone psychique que vous aviez crue saine est demeurée dépendante. De quoi, de qui, et comment, sont les quelques questions qu'il vous reste à débroussailler. Un léger travail de quelques séances de divan. Mais attention de ne pas devenir dépendant de votre psychanalyste favori(te)...
  • Créatif: Un psychanalyste peut vous aider à mieux comprendre tout ce qui se joue en voue et parfois, il faut un intermédiaire, un tiers concret pouvant recevoir comme un miroir, l'expression de ce qui était au dedans de vous. Mais tout comme dans vos rêves, la traduction n'est pas toujours chose aisée...la dimension symbolique du'ne création apparait rarement à son créateur, mais finalement, faut-il toujours y voir un sens? (voir création)



Autour du psychanalyste

  • Conjoint ou conjointe : Il est toujours plus aisé de régler son compte, d'agresser, de massacrer, de piétiner, de rosser ou de séduire, d'embrasser, de faire l'amour avec le ou la conjointe de son analyste. Reconnaître sous la forme de son analyste, ses parents (eux-mêmes parés des voiles des désirs et autres rejetons incestueux), n'est pas toujours évident. Alors le(la) conjoint(e), là, pas de risques!!! Vous pouvez y aller sans hésiter!! Votre Surmoi, même tyrannique et punitif, n'y verra rien à redire. Il ne vous verra pas du tout venir.
  • Enfant de psy : Un enfant de psychanalyste n'a pas de complexe, ni d'Oedipe, ni d'ailleurs. Tout(e) petit(e) déjà, il ou elle connaît la valeur du silence. Toutefois, c'est parfois excessif. Si le silence devient pesant et que, de plus, il ou elle boude, vous avez affaire là, à une branche parallèle du méridien qui alimente votre carrefour mandibulaire. En dormant, vous faites la tête, la moue boudeuse, les plis de la bouche tombants. Ce silence en dit long sur le blocage infantile qui vous est resté entre les dents et en travers de la gorge. Vous refusez de parler et de vous soulager. Vous pouvez essayer de pratiquer un exercice de relaxation nommé l'enfant boudeur. Au lieu de mettre à mal vos muscles destinés à sourire, vous haussez vos épaules ou vous balancez négligemment vos bras autour de vous. Au moins, même si ça vous semble enfantin, ça vous détendra un peu les bras à défaut des mâchoires.





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