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Tristesse


Ça coule, c’est humide, c’est fluide


La fluidification est de rigueur. Votre énergie circule mal. Un peu d'eau, un peu de Yin, un peu de liquidité vous aiderait à ne pas stagner dans cet état. Vous avez des points énergétiques de focalisation que vous nommez souvenirs du passé et qui sont autant de capteurs énergétiques goulus et où ca se met à chauffer dangereusement.Tant que vous les laisserez drainer votre énergie actuelle, vous ne pourrez pas goûter à la couleur, à l'odeur, au son, à la jouissance du présent.

Faire le deuil de votre passé n'est pas chose aisée. Vous pouvez:

a)Allez vous confesser 30 fois par jour. (Risque de vous faire excommunier).

b)Ecrire un livre de trois mille pages. (Risque de vous faire publier).

c)Faire un gros ballot et le déposer chez un homme ou une femme du métier, type psychiatre, psychologue, ou autre psychanalyste. (Quoique ces dernier aient quelque peu tendance à refuser de jouer les éboueurs). (risque de casquer un maximum).

d)Ranger et épurer votre grenier, votre cave, votre maison entière. (Risque de lumbago).

e)Crier, hurler, tempêter jusqu'à extinction de voix. (Risque d'amende pour tapage nocturne).

f)En accuser votre conjoint(e). (Aucun risque, surtout lorsqu'il ou elle sera parti(e) au loin).

g)Flanquer-le tout à la poubelle. (Risque de grève des éboueurs).

Jeu: remettez en place les traductions somatiques correspondant aux diverses solutions et qui se sont sournoisement mélangées:

a)Blocage du méridien du gros intestin.

b)Blocage du centre énergétique de la gorge.

c)Blocage du centre énergétique du périnée et stagnation d'énergie dans les organes sexuels externes et internes.

d)Migraine ophtalmique.

e)Crampe ou tendinite du bras.

f)Crise de foi(e).

g)Grande perte énergétique au niveau des reins, puisée dans l'énergie génétique, familiale, héréditaire, innée.

Si vous pleurez en rêve, votre zone de tristesse est activée. Oser l'exprimer est important. Vous devenez attentif(ve) à vos sentiments profonds. Votre esprit de rêve vient de s'arrêter dans vos neurones voués à vos souvenirs mélancoliques, dramatiques, neurasthéniques, dépressifs. A moins qu'il ne soit en vadrouille dans votre c½ur, auquel cas, votre compassion et votre amour pour vous-même pourraient avoir une infime chance de s'éveiller, touchées par cette tristesse de votre être.

Si ce sont d'autres personnes qui sont tristes et se confient à vous, vous allez peut-être avoir à contenir en vous une tristesse venue du dehors. La tristesse de l'un ou l'autre de vos proches vous sera douloureuse, certes, mais si pouvez l'acceuillir, cela sera un soulagement pour votre interlocuteur ou votre interlocutrice. Certes, cela risque d'activer vos propres zones douloureuses, mais si vous ne vous laissez pas envahir par elles, une traversée commune est possible. Métaphoriquement, vous pouvez choisir entre être:

-une coupe accueillante, mais qui va vite se remplir de larmes au risque d'en être débordé(e)

-un panier percé qui laisse tout passer. Il a, certes, l'avantage de ne pas retenir grand chose, et même rien du tout. Vous n'engrangez rien, mais ca ne vous touche pas non plus.

.-Un filtre qui laisse passer l'eau, mais retient toutes les cochonneries qui étaient dedans et qui est ensuite, bon à jeter.

-Une poterie poreuse, (non, pas une potiche), qui va se gorger d'une partie de toute cette fluidité, mais se libérer du trop plein en suitant.

-Un entonnoir qui laisse passer mais qui canalise, organise, guide pour passer vers un autre récipient sans vraiment être concerné.

-Un flacon coloré qui va offrir à toutes ces larmes une vision un peu différente, plus optimiste.

-Un chiffon pour essuyer, mais qu'il va falloir laver, essorer, sécher, repasser, (fatiguant!!!)

-Une plante verte qui va pouvoir s'abreuver de cette eau. (un peu passif, certes)

-La mer où tout retourne, surtout quand c'est salé.

-Une bouilloire pour faire tout évaporer, mais cela va vous demander beaucoup d'énergie.

-Une cornue d'alchimiste chrétien, pour transformer l'eau en sang.

S'il s'agit de personnes venues de votre passé, cherchez quel est le premier souvenir qui vous revient en lien avec cette ou ces personnes. Une attitude ou une situation qui vous avait attristé(e), remonte à la surface. Être en attitude d'écoute est, dans ce cas nécessaire pour décoder le message. De quoi se plaint cette personne? Quelle est sa demande? Qu'est ce qui avait été oublié, refoulé, nié? Et si vraiment rien ne vous semble émerger, dessinez la scène. Ou, mieux encore, dessinez votre tristesse. Offrez-lui une voie d'expression au dehors de vous.



Voir pluie, ,parapluie , larmes , eau , gorge, deuil



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