Les 3 n½uds selon Lacan
(autant dire que c'est pire qu'une pelote de laine emmêlée)
On appelle « n½ud borroméen » une constitution de trois cercles entrelacés. La norme dit que si l’un d’eux se sépare, les autres sont libérés. Le concept provient du symbole héraldique de la famille Borromi.
Lacan a parlé de ce n½ud en psychanalyse pour donner forme à la structure de l’être parlant, divisée en trois parties :
L’imaginaire. Il s’agit du premier registre et il est associé à des images. Il a pour base la structure du “moi”, qui se forme à travers l’image du semblable, à travers une identification ; on le rapporte initialement à la mère.
Le symbolique. Il est essentiellement linguistique. Il est lié au domaine intersubjectif à travers lequel nous échangeons avec l’autre, et au champ du savoir, de la culture et du grand autre. Normalement, nous commençons à nous familiariser avec le langage à travers l’interaction avec nos parents.
Le réel. Il s’agit de ce qui ne peut pas être représenté par des images ou par le langage, c’est-à-dire l’impensable, l’inconnaissable. Il se différencie de la réalité dans laquelle nous retrouvons la manière dont nous comprenons le monde et qui s’inscrit dans un registre symbolique et imaginaire ; le réel, lui, manque de sens.
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