Mamie Gaïa, celle d'avant la mère
Version optimiste
Votre esprit de rêve a peut-être décidé de déterrer quelques morts qui ont des choses à vous dire, de réviser vos contes de grand-mère et de sagesse, de vous inciter à faire des confitures ou du parapente (selon les souvenirs liés à votre grand-maman). Sagesse et conseils, délices et amour restent des pistes à explorer dans la journée suivante.
Version pessimiste
Les grands-mères, parfois, souffrent d'incontinence. Il est possible que ce rêve vous conduise dans votre vessie et qu'il vous faille sauver les femmes, les enfants et les grands-mères d'abord. Si de plus, elle se trouve déjà dans une petite barque, alors là n'hésitez plus. Écopez…. (Existe aussi en version masculine, soyons juste et équitable).
Version aide
Une gentille mamie a besoin de votre aide...une partie de vous-même, ancienne, a besoin de vous pour revenir, être ressourcée, être soutenue. Qu'allez-vous faire?
- Si vous envoyez un jeune femme ou un jeune homme noir(e), c'est quelque chose du côté de votre ombre qui va aider quelque chose d'ancien...Vous êtes dans des profondeurs inconscientes doublement cachées. C'est d'autant plus important. Vous allez peut-être exhumer quelque chose qui vous est très inconnu...
- Si vous envoyez des enfants, vous faites une régression en âge (comme en hypnose) et c'est votre enfant intérieur qui va pouvoir aider ou être aider par votre partie ancienne, que vous êtes allé(e) chercher dans le futur (futurisation comme en hypnose). En bref, vous voyagez dans le temps pour discuter entre vous et vous...facile!
Mémé version perte
Bien sûr il y a aussi le deuil, la perte, la mort ou la diminution des facultés. Cette gentille (ou pas) grand-mère peut vous renvoyer à des sentiments moins joyeux. Ce ne sont peut-être que certains de vos neurones, en chute libre et en voie de disparition, qui vous relâchent un souvenir mêlé de peur et d'angoisse de mort. Nul n'a encore fait de recherche sur le sentiment d'existence neuronal, après tout et tout reste imaginable.
Si vous pleurez toutes les larmes de votre corps, allez voir du côté de la tristesse en vous. A petites doses, cela soulage, si vous vous noyez dedans vous venez de découvrir votre zone de tristesse basale. Nous avons tous perdu notre statut de bébé, notre sein maternel, notre biberon, nos illusions d'enfant, notre sentiment d'irresponsabilité joyeux et vous allez surement trouver d'autre idées en ce qui concerne la perte et le manque...ce travail de deuil est à faire de toute façon, prenez un peu d'avance car si vous le faites au moment de votre retraite (grand parent = souvent retraite) , cela sera plus douloureux encore.
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