Lien très très attachant
La qualité de ce lien souligne la qualité des relations entre deux parties psychiques de vous-même, mises ainsi en lien de façon plus qu’évidente. L’insistance de votre inconscient vous invite à vous pencher sur ce dit lien. L’état de votre lien intérieur porte donc un message potentiel. Que ce lien soit solide ou fragile, gros, fin, sale, prêt à craquer, chaîne ou vapeur diaphane, cordon, laine ou cuir, long ou court, noué, emmêlé, délicat, coloré ou sombre, ne vous conduira pas aux mêmes associations.
Une autre voie d’écoute possible est celle de ce qui est relié par ce lien:
- Tenir un animal en laisse demeure dans les choses acceptables, même si cette haute discipline de votre instinct pourra, parfois, l’inciter à se rebeller.
- Si vous rêvez que vous êtes attaché(e) après un arbre, vous avez sans doute lu "totem et tabou" ou regardé un western. A moins que votre vie végétale, végétative, intérieure, ne vous engage à un peu de repos… forcé.
- Rêver obstinément que vous demeurez relié(e) à la même personne, fut-elle votre mère ou votre père, entre dans des catégories plus inquiétantes.
- Et si vous vous prenez les pieds dans ce lien, cette corde ou, pire, cette chaîne, votre esprit emploie les grands moyens pour vous plonger le nez dans ce qu’il y a à voir et que vous vous obstinez à ignorer jusqu’à la chute.(voir chaîne).
- Enfin, n'y suspendez personne, ni vous , ni un(e) autre, ni même une potiche. Ce n'est ni très chrétien, ni très orthodoxe, ni très judicieux. Même sous le fallacieux prétexte de se passer la corde au cou.
Il reste aussi, à savoir, qui tient ce fameux lien…car même s’il s’agit, en dernier recours, toujours de vous sous différents aspects, il est fort différent d’être actif ou passif dans une telle situation. Cela peut vous offrir des perspectives d’action variées. Entre lâcher la bride, se déchaîner, couper le cordon ou ronger son frein, se déclinent bien des possibilités.
Pour ceux que la voie psychique rebute, il reste les muscles.
- Noué(e) de partout tel Gulliver dans ses contes, méfiez-vous, le lumbago ou le torticolis vous guettent peut-être….La corde musculaire n’est jamais très loin.
- Si vous vous hâlez à plein bras, difficilement, en tirant sur de superbes cordes marines, sur un canoë, humble certes, mais néanmoins flottant, vous n'allez pourtant pas entrer dans la marine. Les muscles de vos bras sont actuellement parcourus d'ondes aquatiques de décontraction, issues de votre phase de sommeil profond. Ils ne sont plus opérationnels, d'où cette difficulté à vous hisser.
La corde appelle le n½ud et les jeux de mots les plus divers pourront s'y épanouir:
- Si vous y faites des n½uds, ne fantasmez pas trop, votre inconscient vous suggère simplement, la pratique intensive du macramé.
- Des tressages divers suspendus après un mur, peuvent vous mettre sur la voie d'un fétiche vaudou complexe et rituel. Vous auriez bien besoin d'un exorcisme, car vous êtes possédé par un(e) démon(e). C'est à dire quelqu'un avec qui vous êtes bien trop lié(e), tressé(e), stressé(e), noué(e), bref, encore un complexe psychique, (ré-activé ou non par un(e) personne extérieure), et qui a fait des n½uds.
- S'il y a trop de n½uds, dénouez vite, sinon, ce sont vos tendons qui vont se nouer. Et si ce sont ceux d'Achille, alors là, la gravité de la situation ne fait plus aucun doute. Vous risquez le claquage. Un bon conseil, défilez-vous.....
Et attention à la corde au cou...
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